Ecritures et co-écritures de paroles de chansons

Près de ce terrain en friche
Défense d’afficher
Ça la fiche mal
Les mots libérés
Se font la malle

 
Bien loin du parking des riches
Les murs se lézardent
Avec entrain
Et de jeunes bardes
Chantent un refrain

 
Au cœur de la cité
Les vauriens vont et viennent
Délivrés de leurs chaînes
Le cœur en liberté

Les mots déchaînés s'affichent
Parlant de ces leurres
De ces histoires
Faites des malheurs
Qu'on nous fait croire

Bien loin des villas des riches
Les murs se fendillent
Avec violence !
Et des voix de filles
Chantent en silence...

Au cœur de la cité
La rumeur va et vient
Délivrée de ses liens
Et elle crie : « liberté ! »

( pont musical )

Près de ce terrain en friche
Défense d’afficher
Ça la fiche mal
Les mots libérés
Se font la malle

Au cœur de la cité
Les vauriens vont et viennent
Délivrés de leurs chaînes
Le cœur en liberté

Au cœur de la cité
La rumeur va et vient
Délivrée de ses liens
Et elle crie : « liberté ! »

Marylou DULAC / Bernard PICHARDIE
texte déposé

Bonjour voici une nouvelle chanson, que j'ai écrite il y a quelques temps :

PLAGE

Le sable rocailleux
Se colorie sous mes yeux
Blanc nacré, rose,
Carmin, sienne, vert,
Transparence des choses,
Brique clair ;
Et des paroles qui tanguent
Inventent une nouvelle langue...
Mots espagnols,
Grecs, français, corses,
Sons qui caracolent,
Et puis morse,
Chanté par les oiseaux

refrain :
Un enfant fait un château
A deux pas de moi
Il le construit très beau
Pour y être roi

Les ombres de l'azur
Se dressent comme des murs
Chien, cheval, chat,
Formes animales,
S'accrochent aux grands mats
Comme des voiles...
Le temps des compromis
S'approchent de ma vie
Vent, froid, soleil,
Pluie, nuages, été,
Monstres et merveilles
Amitié
Portés par l'océan

Marylou Dulac
Dédié à Christian Fridelance, saxophoniste de Jazz

POUPÉE RUSSE


Celle par qui le scandale arrive
Relisait Anna Karénine
Ce livre du rire et d'oubli
Et moi j’étais l'idiot …
Je l'ai connue comme l'eau vive
Elle militait pour Soljénitsine
Et elle aimait Dostoievski
Ce grand Maître au corps beau

La dernière fois que j'ai vu Natalia
Et ses grands yeux verts
Sombres comme on ne meurt que deux fois
Elle a tiré la première
Quand j’avais quarante ans elle m’a tué
C'était l'espionne que j'aimais

Moi j’ai vécu sur l’autre rive
Pas très loin du pont de Lénine
Je l’espérais un jour de gris
En suivant les bateaux …
J’attendais la poupée rétive
Près d’un bordel de Kamychine
Et j’avais peur de son mépris
Vers mon triste radeau
La première fois que j’ai vu Natalia
Au creux de l’hiver
Au son d’une balalaika
Elle avait son révolver
Quand j’avais trente ans elle m’a loupé
C’était l’espionne qui m’aimait


( pont musical )


La poupée russe est repartie
Dans le grand froid de son pays
La première fois que j’ai vu Natalia
Elle avait son révolver

La dernière fois que j'ai vu Natalia
Elle a tiré la première
La poupée russe est repartie
Dans le grand froid de son pays

La poupée russe est repartie

La poupée russe est repartie


Marylou DULAC / Bernard PICHARDIE

Co-écriture avec Bernard Pichardie (chantsongs), parolier.